La lingerie féminine est faite de nombreuses matières synthétiques. Qu’elles soient faites en dentelles ou en coton, les culottes, qui servent avant tout à protéger la zone intime des femmes, ont toutes un accessoire en commun : une doublure sous forme de petite poche.
Pourquoi les culottes ont-elles une poche ?
La petite poche sur la culotte ne se trouve pas là par hasard. Placée au fond de la culotte, elle est spécialement conçue pour répondre à un besoin féminin important.
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La poche sur la culotte offre une protection supplémentaire
Culotte avec gousset. Source : spm
La majorité des culottes sont composées d’une petite poche en coton appelée “gousset”. Quelle que soit la matière ou la forme de la lingerie (slip, shorty, tanga, etc.), ce composant est fabriqué en coton afin de protéger votre peau contre certaines substances contenues dans les tissus synthétiques. De par sa localisation, cette doublure permet d’absorber les pertes vaginales et la transpiration afin d’éviter la prolifération de champignons, l’apparition de mycose ou toutes autres infections urinaires ou vulvaires. Par ailleurs, ce gousset peut servir de barrière protectrice contre les frottements avec certains vêtements serrés comme les pantalons slim, qui causent parfois des démangeaisons et des irritations.
Comment choisir les culottes adaptées à son hygiène intime ?
Outre la doublure en coton qui offre une protection adaptée, d’autres précautions peuvent être prises lors de l’achat de vos sous-vêtements, afin de conserver au mieux votre hygiène intime. En voici quelques exemples.
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Opter pour des culottes en coton
Culottes en coton. Source : spm
Vous l’aurez compris, certaines matières synthétiques comme le polyester ou le polyamide peuvent créer un inconfort. Lorsque l’humidité, la chaleur et la transpiration ne sont pas correctement absorbées, cela peut affecter la flore vaginale et causer certains désagréments comme la mycose, la sécheresse vaginale et les démangeaisons. De ce fait, il est conseillé de porter des sous-vêtements en coton, tissu naturel et respirant afin d’éviter le phénomène de macération. L’aloe vera, le chanvre ou le lin peuvent également être de bonnes alternatives. Évitez par ailleurs de porter des sous-vêtements serrés qui étouffent la vulve. Laissez plutôt respirer votre peau intime surtout la nuit où la transpiration est excessive.
Par ailleurs, si vous êtes adepte des culottes menstruelles, il faut s’assurer que la matière de la couche est constituée majoritairement de coton bio. Cette matière est à privilégier également en matière de protections hygiéniques. Qu’elles soient en contact avec la vulve comme les serviettes et protège-slip ou placées à l’intérieur du vagin comme le tampon, ces matières doivent être en coton bio ou en silicone médical biocompatible afin de protéger au mieux la zone intime.
Outre le bon choix des culottes, quelle hygiène intime adopter ?
Protections hygiéniques. Source : spm
En plus du choix du sous-vêtements en coton, il existedes règles de base d’hygiène intime qu’il faut mettre en pratique au quotidien. En premier lieu, il convient de se laver avec un produit d’hygiène intime au pH neutre afin de limiter les risques d’infection. Les douches vaginales, les déodorants intimes ou encore les lingettes ou tout autre produit parfumé sont également à proscrire. Par ailleurs, une toilette intime doit être effectuée avant les rapports sexuels afin d’éviter la transmission de bactéries.
En résumé, le gousset revêt une utilité hygiénique. Cependant, sa présence seule ne suffit pas. D’autres précautions doivent être prises pour une bonne hygiène intime.
