Un fils qui né d’un père trisomique
Jad Issa est une personne extraordinaire. Bien qu’il souffre du syndrome de Down, lui et sa femme, qui n’est atteinte d’aucun problème génétique, ont tous deux décidé d’avoir un enfant. Ils eurent un fils en bonne santé, qu’ils nommèrent Sader. Il est maintenant adulte et exerce le métier de dentiste.
La vie de famille
Sader se souvient de son enfance avec beaucoup d’émotion. Ses parents ont pris soin de lui et lui ont donné tout leur amour. Il mentionne que Jad était et est toujours un père formidable.
« Cela ne m’a pas empêché d’être élevé avec plus d’amour et d’attention qu’il n’est possible de l’imaginer. Grâce à lui, j’ai grandi avec une force émotionnelle et j’ai réalisé tout ce que j’avais prévu de faire. Si je pouvais choisir un père, je n’aurais aucun doute : je le choisirais », a-t-il affirmé.
Le travail d’un père trisomique pour son fils
Jad voulait que son fils reçoive une bonne éducation. Alors il a travaillé dur et a économisé de l’argent pour que Sader puisse aller à l’université. Son engagement et son dévouement ont permis à son fils d’atteindre ses objectifs. Sader est devenu un dentiste reconnu en Syrie. Il a toujours été inspiré par son père extraordinaire.
Un couple compatible
Jad a toujours soutenu son fils dans tous les domaines (financier, psychologique). Malgré sa maladie, le syndrome de Down, il a continué d’avancer et a brisé tous les stéréotypes. De plus, il est heureux avec sa femme. Sader admet que ses parents sont des gens simples et généreux. Ils connaissent parfaitement les besoins de chacun, et forment toujours un couple complice.
Mythes sur le syndrome de Down
Il y a des décennies, on estimait que l’espérance de vie des personnes atteintes du syndrome de Down n’était que de 25 ans. Cependant, à l’heure actuelle, ce nombre est passé à environ 60 année.
« L’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie est passée de 25 ans (dans les années 1980) à 60 ans aujourd’hui. Ils parviennent à travailler et à vivre de manière indépendante, beaucoup d’entre eux étudient à l’université et beaucoup se marient », explique le National Down Syndrome Congress (NDSC).
On pense également que toutes les personnes atteintes de cette maladie sont stériles, ce qui n’est pas vrai. Des études suggèrent que la moitié des femmes atteintes de trisomie 21 peuvent tomber enceintes. Dans le cas des hommes, 20% ont cette possibilité.