Voici comment contrôler efficacement le niveau d’huile et quelques rappels pour ne pas être surpris, le moment venu !
Comment ne prendre aucun risque en contrôlant le niveau d’huile moteur ?
« Tout baigne dans l’huile », l’expression populaire s’applique bien à la mécanique de votre voiture. L’huile est un lubrifiant qui sert à « graisser » les différentes parties du bloc moteur. Elle a aussi des propriétés nettoyantes et anticorrosives. Enfin, elle contribue aussi à l’étanchéité et permet de dégager les résidus issus de la combustion. Voilà pourquoi, il ne faut ni trop ni peu d’huile dans votre moteur. Dans votre plan d’entretien, une priorité absolue, vérifiez régulièrement le niveau du lubrifiant. Les différents témoins du tableau de bord vous le rappelleront… en cas d’absence. Des capteurs envoient l’alerte. Le petit bidon avec la goutte d’huile s’allume en orange : une vérification s’impose ! Il vire au rouge ? vous devez arrêter ! Un élément défectueux va causer de graves dégâts.
Où contrôler le niveau d’huile ?
Sauf cas assez exceptionnel, les véhicules n’ont pas de « compteur d’huile ». Il faut s’arrêter, soulever le capot et trouver la jauge de niveau. Elle se trouve à côté du bloc moteur. Une sorte d’épée dans son fourreau !
Petite mise au point : l’huile moteur est un fluide contenu dans un espace restreint. Il va épouser les pentes, les mouvements induits par le véhicule. Presque comme de l’eau dans une bouteille. Procédez à la vérification dans un endroit plat, sans nid-de-poule, sans pente, qui pourrait fausser l’opération. Constater que tout va bien alors qu’il faudrait faire l’appoint, peut vous conduire directement chez le mécano, dans le meilleur des cas.
Trouver le bon moment pour contrôler le niveau d’huile
Pour des raisons liées aux caractéristiques physiques des lubrifiants, il est déconseillé de procéder à la vérification de manière immédiate, surtout, si vous étiez en circulation. Attendez 10 à 15 minutes. Munissez-vous d’un chiffon propre et éventuellement d’un bidon d’huile et d’un entonnoir. Prenez votre temps, et scrutez la tige métallique que vous avez dans la main. À son extrémité supérieure, elle comporte des repères. Deux exactement : une, indiquant le niveau maximum et l’autre, le niveau minimum.
Procéder au contrôle d’huile plusieurs fois en prenant votre temps
Votre première lecture ne vous donnera pas le bon renseignement. Refaites la même manipulation, après avoir essuyé la tige avec votre chiffon. Il est conseillé de procéder ainsi au moins, trois fois, pour affiner le résultat du contrôle.
Le niveau se situera entre les deux repères, plus vers le maximum que le minimum. Si le seuil minimal est dépassé, alors faites l’appoint !
Pour cela, ôtez le bouchon du carter et versez l’huile tout doucement. Faites de nouveau le test, après quelques instants, le temps que le lubrifiant pénètre les parties du moteur. Continuez, ainsi de suite, jusqu’à atteindre le niveau.
Rappelez-vous qu’un excès de lubrifiant est néfaste pour le bon fonctionnement du carter. Il est difficile d’éliminer le surplus. Après avoir mesuré une dernière fois, vous pouvez refermer le capot et attendre un petit moment avant de faire tourner le moteur de votre véhicule. S’ils vous ont conduit au test, alors les témoins devraient s’éteindre, si ce n’est pas le cas, vous devrez immédiatement solliciter l’aide d’un professionnel.
Effectuer la vidange régulièrement, c’est aussi prendre soin de tous les éléments du véhicule
Votre garagiste met un point d’honneur à renseigner le carnet d’entretien, c’est un excellent réflexe professionnel. Lors de la vente de votre véhicule à un particulier, c’est l’un des premiers éléments qu’il va vérifier avec le contrôle technique. Dans votre livret, vous trouverez la date et le nombre de kilomètres au compteur lors de la dernière vidange. Comptez tous les 10 à 15 000 km. Elle est nécessaire pour rendre toute sa viscosité à l’huile et éliminer les résidus.
Profitez du rendez-vous pour faire quelques vérifications : filtres, balais d’essuie-glace, niveaux de lave-glace, de liquide de frein, de refroidissement, les phares et l’usure des pneus. Sans oublier un contrôle ou un entretien du climatiseur.
« Paris ne s’est pas fait en un jour » ! Prendre soin de son véhicule nécessite du temps, de la régularité et une rigueur maximale lors des contrôles de niveaux. Croyez-nous, votre porte-monnaie ne s’en portera que mieux !