Les prouesses du marathonien espagnol Eric Domingo Roldán ont fait le tour de la planète. Par amour pour sa mère, ce jeune athlète a surpassé ses limites en courant un long marathon dans des conditions périlleuses. Malgré les difficultés sur son chemin, il a brillé par sa ténacité et sa détermination à fouler la ligne d’arriver en un temps record. Découvrez son incroyable histoire.
Le défi du marathonien : courir en poussant sa mère en fauteuil roulant
View this post on Instagram
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne s’agit pas d’un athlète ordinaire. Courir un marathon en poussant sa mère assise dans un fauteuil roulant, ce n’est pas quelque chose que l’on a l’habitude de voir. Déjà, en soi, un parcours de 42 kms, ce n’est pas le défi le plus simple à relever. Mais, s’il faut en plus rajouter des difficultés à l’épreuve, c’est carrément un autre stade !
Ce jeune espagnol avait déjà tenté de franchir la ligne d’arrivée en 2020, mais il avait échoué à ce moment-là. Déterminé à atteindre son objectif, il a juré de revenir l’année d’après pour remporter la victoire. Et, cette fois-ci, il était prêt à affronter ce gros défi en compagnie de sa mère, Silvia. Cette dernière partageait la même passion que son fils, mais le destin ne lui a pas offert la possibilité de concourir. Elle souffre de sclérose en plaques depuis plus de 17 ans et ne se déplace qu’en fauteuil roulant. Qu’à cela ne tienne, la situation n’a pas arrêté Eric pour autant ! « J’ai pensé que ce serait un bon défi à relever pour ma mère et moi-même…Elle a surmonté beaucoup d’obstacles depuis son enfance. Mais, comme je sais qu’elle est forte et solide, je me suis dit qu’elle apprécierait le fait de participer avec moi dans cette aventure… », a-t-il déclaré.
Eric et sa mère gagnent le marathon en battant le record du monde !
View this post on Instagram
Evidemment, à part le motiver et le soutenir, le champ d’action de Silvia était plutôt limité. Autrement dit, tout reposait essentiellement sur les épaules de son brave fils. Au fil du temps, il s’est entraîné très dur quotidiennement, avec en tête un seul objectif, remporter ce fameux marathon. A force d’acharnement et de bonne volonté, ses efforts ont porté leurs fruits : en 2021, il y est finalement parvenu !
Eric a parcouru les 42 kilomètres du marathon Zurich-Barcelone en 2 heures, 53 minutes et 28 secondes. Les images de son incroyable exploit ont vite fait le tour du web. Et pourtant, il faut savoir que cet événement s’est déroulé dans une période très délicate pour Mme Silvia. « Ma mère a eu la covid19 en août…elle était entre la vie et la mort. J’étais très inquiet pour elle (…). Mais, grâce à sa force et à sa volonté de vivre, elle a mené un long combat pour se rétablir. Sa motivation était de franchir une autre ligne d’arrivée, de faire un autre marathon, à la maison, avec ses amis, avec son peuple…et de marquer l’histoire ! », a déclaré fièrement Eric.
Un rêve devenu réalité…
View this post on Instagram
Telle mère, tel fils, comme on dit. Ces deux guerriers ont prouvé au monde entier qu’il ne faut jamais baisser les bras face à l’adversité. Grâce à leur parcours inspirant, ils ont offert une bonne leçon de vie à des millions de gens. Les photos témoignent de leur rage de vivre et de réussir. En véritables conquérants, malgré l’épuisement qui se lit sur leurs visage et l’émotion qui les a submergés, la victoire était au rendez-vous. Ces clichés mettent également l’accent sur tout l’amour que ce fils porte à sa mère. Un dévouement qui a d’ailleurs profondément ému de très nombreux internautes.
« Je n’ai pas de mots, c’est probablement la meilleure chose de ma vie ! Nous en avons rêvé et nous l’avons fait ! », tels sont les mots émouvants du marathonien après avoir franchi la ligne d’arrivée. Il a tenu également à montrer sa reconnaissance envers tous ses proches qui étaient à ses côtés pour l’encourager et le soutenir dans cette fantastique aventure. « Mais, comme toujours, nous n’étions pas seuls. S’il n’y avait pas eu ma famille derrière nous et tout le soutien dont nous avions besoin, nous ne serions peut-être pas allés jusqu’au bout… », avoue Eric. Une victoire familiale, en somme.
