Situation
La scène est la suivante : un voleur entre dans un magasin, s’empare de 100 € de la caisse, puis utilise une partie de cet argent pour acheter des produits du même magasin avant de repartir avec de la monnaie.
À première vue, le calcul de la perte pourrait sembler simple, mais ce casse-tête révèle des nuances assez délicates en matière de comptabilité et de logique. Découvrez ci-dessous les différentes interprétations possibles.
Interprétations
Cette situation donne lieu à différentes interprétations… Des amis débattent, à la recherche de la bonne réponse :
- Le premier ami pense que le magasin a perdu 130 €. Il considère que le voleur a pris 100 € en espèces, a acheté 70 € de produits (ce qui est une perte pour le magasin) et a reçu 30 € en monnaie (une perte supplémentaire pour le magasin), donc 100 € + 70 € + 30 € = 200 €. En conséquence, il affirme que le magasin a perdu 130 €, parce que le voleur a payé ses achats soit : 200 € – 70 € = 130 €
- Le deuxième ami pense que le magasin a perdu 130 €. Il estime que le voleur a volé 100 €, mais il a également obtenu (30 €) en monnaie lors de l’achat de produits. Donc, selon lui, le magasin a perdu 100 € + 30 €, ce qui fait également 130 € de perte.
- Le troisième ami fait référence à une interprétation plus conceptuelle de la perte. Il soutient que la perte du magasin est seulement ce qui a été volé, soit 100 €.
- Le quatrième ami va encore plus loin en supposant qu’il y avait initialement 130 € dans la caisse enregistreuse. Après le vol (100 €) et l’achat de produits (70 €), il reste 100 € dans la caisse. Il en conclut que le magasin a perdu 30 € en espèces et 70 € en marchandises, ce qui équivaut à une perte totale de 100 €.
En fin de compte, il y a différentes manières d’interpréter cette situation. La réponse dépend de la perspective que l’on adopte. Certains considèrent que la perte inclut à la fois l’argent en espèces et la valeur des produits volés, tandis que d’autres se concentrent uniquement sur l’argent en espèces volé. Il n’y a pas de réponse unique à cette énigme, car elle dépend de la manière dont on définit la perte du magasin.