Un jour, un événement marquant a tout changé dans sa vie. Une simple balade à vélo a enflammé son désir de voyager, déclenchant des périples de plusieurs mois aux quatre coins du globe. De fabuleuses aventures qui ont laissé une empreinte indélébile à chaque retour en Argentine. Plongez dans le parcours exaltant de cette femme courageuse et inspirante.
Difficile de retourner au bercail, quand l’appel de l’aventure sonne toujours…
Originaire de Bahía Blanca, en Argentine, Mónica Romero a toujours eu une pointe de mélancolie après ses escapades. Elle avoue même se sentir parfois étrangère dans son propre pays. « C’est difficile pour moi de retourner en Argentine ! » confesse-t-elle sans ambages. Nul doute que ses voyages à vélo, qui durent des mois, l’aient littéralement transformée. Marquée par les cultures étrangères qu’elle avait découvertes, Mónica revenait chez elle, dans le sud du pays, métamorphosée, avide de partager ses nouvelles expériences avec ses proches.
Mais, chaque retour en Argentine est perçu comme un choc culturel, un réveil brutal après des mois passés à découvrir le monde. « Retourner, c’est comme être dans le coma depuis cinq ans ! » avoue-t-elle, alors qu’elle est confrontée aux changements sociaux et politiques de son pays.
Une empreinte palpable des cultures étrangères
Lorsque Mónica rentre au pays, elle ramène avec elle des coutumes et des saveurs étrangères, défiant même les conventions argentines. Sous le regard étonné de sa famille, elle a même vendu quelques meubles pour manger par terre. Autre curiosité : il lui arrive d’exhorter ses visiteurs à enlever leurs chaussures en entrant chez elle. Désormais, elle s’est adaptée à toutes ces habitudes étrangères et tente d’enrichir sa vision du monde en usant de certaines coutumes dans son propre quotidien.
Mónica fait sensation pour son audace et son courage
Mónica a entrepris son premier grand voyage à vélo au Moyen-Orient à l’âge de 55 ans. Elle a célébré ses 60 ans dans le nord-est du Brésil, où elle a fait du bénévolat dans des auberges et des logements. Sa personnalité téméraire et audacieuse a toujours interpellé les gens qu’elle croisait, brisant continuellement les stéréotypes sur l’âge et le genre. Mais, ce qui détonnait le plus chez cette voyageuse solitaire, c’est qu’elle était mariée et mère de famille.
Alors que certains prennent le large lorsqu’ils n’ont pas d’attache, Mónica, elle, a décidé d’aller à la poursuite de son rêve, tout en jonglant avec sa vie de famille. Heureusement, la cycliste chevronnée est largement soutenue par ses proches !
Son goût de l’aventure a été hérité de son père…
Les aventures de son père, qui l’emmenait souvent dans des périples à travers le pays depuis son plus jeune âge, ont façonné son amour pour l’exploration. « Je l’écoutais toujours avec émerveillement et c’est ainsi que le virus du multiculturalisme a commencé à me mordre ! », dit-elle avec humour et nostalgie.
Durant son adolescence, Mónica a ainsi alimenté le désir d’aller à la conquête du monde. Alors que ses amies lisaient des romans à l’eau de rose, notre aventurière, elle, se plongeait plutôt dans de fantastiques récits d’explorateurs, privilégiant des auteurs grisants comme Jules Verne, Emilio Salgari ou encore Marco Polo. Toutefois, la réalité de la vie l’a rattrapée rapidement : elle s’est mariée et a fondé une famille très jeune. « Mon rêve de découvrir le monde a été reporté de plusieurs décennies », admet-elle avec une pointe de regret.
Plus jamais sans mon vélo !
Eh oui, elle a attendu jusqu’à l’âge de 50 ans pour renouer avec ses rêves d’exploratrice. C’est à partir de là qu’elle a découvert le vélo, un moyen de locomotion qui allait bouleverser sa vie. Mónica a d’abord commencé par des sorties de groupe dans les villes voisines, puis a progressivement élargi ses horizons, traversant les Andes et parcourant la côte uruguayenne. Mais ce n’était que le début d’une belle et grande aventure.
En 2016, elle a franchi le cap ultime en parcourant le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en solitaire, bravant les 1000 km avec un simple vélo loué. Une véritable prouesse personnelle ! Cette expérience l’a transformée, ouvrant la voie à de nouvelles aventures à travers l’Europe, de Budapest à Rome, en passant par six pays et six capitales.
Un formidable périple au Moyen-Orient
Mais l’Europe ne suffisait plus. À l’âge de 55 ans, la femme a tout quitté pour explorer le Moyen-Orient. L’Iran, l’Inde et le Népal l’ont accueillie, lui enseignant des leçons de vie inestimables. En 2017, elle a parcouru le monde musulman pendant trois mois, découvrant une culture si différente de la sienne, mais tellement riche en enseignements sur le respect et la tolérance.
Deux ans plus tard, la cycliste a entrepris un voyage encore plus audacieux, pédalant de Bikaner, dans le nord de l’Inde, à Katmandou, au Népal, sur 3800 km en 128 jours. C’était le défi le plus difficile de tous, mettant à l’épreuve son courage et sa détermination.
Mónica veut inspirer d’autres femmes à explorer le monde et à poursuivre leurs rêves
Son désir maintenant est de motiver d’autres femmes à suivre ses traces, à réaliser leurs rêves de voyage, peu importe leur âge. À 60 ans, Mónica continue d’explorer le monde, se rendant parfois dans des contrées retirées, donnant des conférences pour inspirer ceux qui veulent suivre ses pas.
En somme, l’histoire de Mónica est celle d’une femme qui a refusé de renoncer à ses rêves, défiant les normes sociales et repoussant les limites de ce qui est possible. À travers ses inoubliables aventures et son extraordinaire épopée, elle nous enseigne que tant que la santé nous le permet, il n’est jamais trop tard pour explorer le monde. Chapeau madame !
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