Depuis toujours, Sader ressent de la fierté envers son père. Cet amour l’a aidé à devenir un homme empathique, compréhensif et plein de valeurs. Leur relation s’est épanouie au fil des ans, devenant un modèle pour beaucoup. « J’aimerais que tout le monde soit plus tolérant envers la différence », dit Sader. Les personnes trisomiques ont des sentiments, des rêves et des pensées, et elles peuvent mener une vie normale avec le bon soutien.
Le père de Sader est extrêmement fier de son fils, au point de dire souvent : « Mon fils est médecin ». Les amis et la famille témoignent de l’amour et de la joie qu’il exprime lorsqu’il parle de son fils. « Oui, je suis trisomique, mais regardez l’homme que j’ai élevé ! » Il a fait de son mieux pour que Sader devienne un homme capable d’aider les autres.
Le Congrès national du syndrome de Down trouve l’histoire de Sader unique, car les personnes trisomiques deviennent rarement parents. Ce n’est pas une question biologique, mais plutôt parce qu’elles montrent moins d’intérêt pour la reproduction. Bien que leur développement prenne plus de temps, ils finissent par atteindre leurs objectifs.
De nos jours, d’importants efforts sont faits pour améliorer la qualité de vie des personnes trisomiques. Beaucoup vivent de façon autonome, étudient et se marient. En tant que parents, ils excellent, comme le démontre Sader : « Mon père est trisomique et il est le meilleur père que je puisse avoir. » Rien ne surpasse l’amour d’un parent pour son enfant, pas même un chromosome supplémentaire.