Monyay Paskalides, placée à 11 ans dans une famille d’accueil, entendait constamment le mot « non ». À 19 ans, elle reçoit finalement le « oui » tant espéré, un moment qu’elle peine à croire réel. Leah Paskalides, sa mère adoptive, la rencontre alors qu’elle œuvre en tant qu’assistante sociale et mentor pour la « Safe Black Kids Coalition ».
Leah décrit Monyay comme un enfant exceptionnel, qui n’a jamais mérité de grandir sans famille. Passionnée et diligente, Monyay excelle à l’école, décroche son diplôme avec un an d’avance et s’engage bénévolement auprès d’autres enfants en quête d’une famille. Toutefois, un « conflit d’intérêts » empêchait Leah de l’adopter car elle travaillait comme assistante sociale. Malgré cela, elle devient le principal soutien de Monyay et explore l’adoption adulte pour prouver à la jeune fille qu’elle est désirée et aimée.
Le moment officiel de leur adoption est chargé d’émotion. Lorsque la juge Teri Dees valide l’adoption par appel vidéo, elle confirme l’importance des actes par rapport aux mots. Cet instant de connexion profonde marque le début d’une lutte contre l’abandon et la solitude.
Ensemble, Monyay et Leah s’engagent à sensibiliser sur l’adoption d’adolescents, espérant montrer qu’un foyer permanent est souvent plus proche qu’il n’y paraît. Monyay rêve désormais d’ouvrir un foyer pour adolescents, désirant offrir le même soutien qu’elle a reçu.
À 18 ans, Monyay croyait avoir perdu toute chance d’avoir une famille, mais la réalité lui a prouvé le contraire. Elle est la preuve vivante qu’il n’est jamais trop tard pour trouver une famille, un message d’espoir pour de nombreux adolescents en attente d’un foyer aimant.