Toujours leurs petits bébés
Même une fois adultes, on reste leurs petits bébés. Elles veulent être là, à chaque étape, pour nous garder en sécurité. Mais parfois, c’est juste pas possible, comme pour Yi Jiefang, qui a vécu l’impensable : la perte de son fils.
Un deuil unique face à une perte immense
En 2000, Yi a été dévastée par la nouvelle du décès tragique de son fils Yang Ruizhe, suite à un accident de voiture. Étudiant universitaire, Yang avait des rêves plein la tête, hélas jamais réalisés. Yi, brisée, a choisi de ne pas se laisser submerger par la tristesse, pour rester forte, comme son fils l’aurait voulu.
Un rêve de reforestation devient réalité
Yang rêvait de reboiser une grande partie de la Mongolie Intérieure, un désert devenu vert grâce aux efforts de sa mère. Yi, à 67 ans, n’a pas ménagé sa peine : plus de 2 millions d’arbres plantés. Chaque arbre est un bout de son fils, une trace de son passage sur Terre.
Un héritage vivant
Yi a compris une chose essentielle : rien de matériel ne nous suit dans la tombe. Elle a donc vendu tout ce qui n’était pas essentiel pour financer sa mission. Maintenant, elle vise encore plus grand, avec l’objectif de revégétaliser huit kilomètres carrés supplémentaires.
La thérapie par la nature
Pour Yi, planter des arbres c’est thérapeutique, une manière de panser les plaies d’un cœur meurtri. Elle est convaincue que la reforestation peut aider d’autres à surmonter leurs propres pertes.
Voilà, le pouvoir de la reforestation, pas juste pour la planète, mais pour les âmes en peine. Qu’en pensez-vous ? N’est-ce pas un bel exemple de comment transformer une profonde tristesse en quelque chose de positivement éternel ?