Therezinha et Artidor Ramos : Comment le crochet transforme des vies à Joinville

Un geste de cœur pour la communauté

Chaque pièce qu’ils créent, ils la donnent. Leurs créations réchauffent non seulement les corps, mais aussi les cœurs des enfants et des familles aidées par « l’Associação Beneficente Mutirão do Amor », une organisation qui soutient depuis plus de trente ans les familles incapables de s’offrir une layette.

« Je passe toute la journée à faire ça et je ne fais rien d’autre », confie Artidor. Pour lui, le crochet est plus qu’une activité ; c’est une passion. « J’aime faire de petites choses », dit-il avec une simplicité touchante.

Le crochet comme thérapie

Le travail de Therezinha et Artidor n’est pas seulement reconnu pour sa générosité, mais aussi pour sa précision et sa beauté. Et pour Artidor, le crochet a une signification encore plus profonde. Diagnostiqué avec la maladie d’Alzheimer, le grand-père trouve dans le crochet un moyen de lutter contre l’oubli. « Je pense que c’est bien parce qu’alors on n’oublie pas », explique-t-il. Quand la mémoire lui fait défaut, Therezinha est là pour le guider. « Quand j’oublie quoi faire, je demande à Therezinha et elle me rappelle encore une fois comment c’est », partage-t-il, témoignant de la force de leur complicité.

Une inspiration pour tous

L’histoire de Therezinha et Artidor est un vibrant rappel de l’impact que peut avoir un simple geste sur la communauté. Leur dévouement à aider les autres tout en combattant les défis personnels est une source d’inspiration. Cela me rappelle que, peu importe les circonstances, nous avons tous quelque chose de précieux à offrir.

En conclusion, Therezinha et Artidor nous montrent que les petites actions peuvent mener à de grands changements. Leur histoire n’est pas seulement celle du crochet, mais celle de l’amour, de la solidarité, et de la résilience humaine.