Les isolants minéraux : Laine de verre, laine de roche et verre cellulaire
Les isolants minéraux, issus de ressources naturelles, sont des incontournables de l’isolation des combles. Ils se déclinent en plusieurs grandes familles, chacune présentant des propriétés distinctes adaptées à différents types de travaux.
Avantages et inconvénients de la laine de verre
La laine de verre est l’isolant le plus économique du marché, avec un prix moyen au m² se situant entre 10 et 20 euros selon l’épaisseur choisie ; consultez ce lien pour en savoir plus sur les prix de l’isolation des combles. Sa légèreté et sa souplesse facilitent sa manipulation et son installation, en particulier dans les espaces restreints des combles perdus.
Toutefois, la laine de verre présente une faible résistance à l’humidité et nécessite l’ajout d’un pare-vapeur pour éviter la condensation et préserver ses propriétés isolantes.
Avantages et inconvénients de la laine de roche
La laine de roche offre une résistance supérieure à la laine de verre en termes de performance thermique, de résistance au feu et à l’humidité. Sa structure dense et fibreuse lui confère également d’excellentes propriétés acoustiques, réduisant les nuisances sonores provenant de l’extérieur. Ces qualités en font un choix privilégié pour l’isolation des combles aménagés, où le confort thermique et acoustique est primordial.
Cependant, la laine de roche est plus coûteuse que la laine de verre, avec un prix moyen au m² pouvant atteindre 20 à 30 euros selon l’épaisseur. De plus, elle est plus lourde et moins flexible que la laine de verre.
Les isolants synthétiques : polystyrène expansé (PSE), polystyrène extrudé (XPS) et polyuréthane
Les isolants synthétiques, issus de l’industrie pétrochimique, offrent aussi des performances thermiques intéressantes et une grande polyvalence. Le PSE, léger et économique, est fréquemment utilisé pour l’isolation des combles perdus grâce à sa facilité de pose et son bon rapport qualité-prix. Cependant, sa résistance mécanique limitée et sa sensibilité au feu peuvent être des freins à son utilisation.
Le XPS, plus dense et résistant que le PSE, convient particulièrement à l’isolation des sols et des toitures-terrasses grâce à sa résistance à la compression et à l’humidité. Toutefois, son coût plus élevé et son impact environnemental plus important peuvent être des inconvénients.
Enfin, le polyuréthane, projeté ou en panneaux, offre d’excellentes performances thermiques et une bonne étanchéité à l’air, ce qui en fait un choix performant pour l’isolation des combles aménagés. Néanmoins, sa mise en œuvre nécessite l’intervention d’un professionnel et son prix est relativement élevé.
Les isolants naturels
Les isolants naturels, issus de ressources renouvelables, séduisent par leur faible impact environnemental et leurs propriétés isolantes intéressantes. À titre d’exemple, la laine de bois, issue de chutes de bois recyclées, offre une bonne performance thermique et une excellente régulation de l’humidité, idéale pour les combles aménagés.
Il y a également la ouate de cellulose. Fabriquée à partir de papier recyclé, elle est économique et performante. Toutefois, elle nécessite une pose par soufflage. Il en existe bien d’autres tels que la laine de chanvre ou encore le liège expansé. Ce dernier, imputrescible et résistant à l’humidité, convient particulièrement aux applications en contact avec l’eau, mais son prix est également plus élevé.