L’impact sur la santé du e-liquide par rapport au tabac
De multiples études ont prouvé que le tabac est bien plus dangereux que le vapotage. La combustion du tabac produit de nombreuses substances toxiques, dont des goudrons et des gaz comme le monoxyde de carbone, qui sont absents des e-liquides. Évidemment, les e-liquides ne sont pas dénués de tout produit chimique potentiellement néfaste pour la santé, mais les analyses de la vapeur produite montrent bien l’absence des substances cancérigènes présentes dans la fumée de tabac.
Pour préserver sa santé, il est important de prévoir d’arrêter de vapoter une fois le sevrage tabagique terminé. Pour cela, il faut diminuer petit à petit le dosage de nicotine contenu dans les e-liquides, de façon à arriver à une dose nulle en nicotine au bout d’un moment. Une fois cette étape franchie, il ne reste plus qu’à perdre l’habitude de vapoter. Cela semble facile à dire, mais chaque jour, de nombreuses personnes arrivent à faire leur sevrage tabagique puis nicotinique en s’aidant de la cigarette électronique !
Les e-liquides sont-ils dangereux ?
Tous les e-liquides ne se valent pas, c’est un fait. Il y a même eu un scandale sanitaire aux États-Unis du fait de la vente sur le marché noir de produits dangereux, qui ont conduit des personnes à l’hôpital. La règle d’or est de ne jamais acheter de produits à la sauvette, car on ne sait pas ce qu’il y a réellement dedans.
En France, tous les produits vendus dans des enseignes en ligne et des boutiques physiques sont contrôlés. Ils respectent les normes européennes et françaises pour assurer leur qualité. Certaines marques d’e-liquide français ont même opté pour des certifications supplémentaires, apportant encore plus de sécurité. Le prix n’a pas forcément à voir avec la qualité des produits. On trouve par exemple du e-liquide respectant les normes sanitaires françaises à un tarif abordable chez des marques comme Nicovip, Savourea, Pulp ou encore Liquideo.
Toutefois, les e-liquides contenant du propylène glycol peuvent causer des irritations de la bouche, voire de la gorge, aux personnes qui y sont très sensibles. Des allergies au propylène glycol existent également, ce qui amène à la prudence et à l’abandon des e-liquides qui en contiennent si l’allergie est avérée.
Il existe des e-liquides sans propylène glycol, que l’on appelle aussi sans PG. Plus écologiques, ils sont plus doux à vapoter et évitent l’assèchement lié au propylène glycol. De nombreuses marques proposent des e-liquides à la base végétale sans PG, comme Bio France E-liquide qui fabrique des e-liquides biologiques, avec des arômes naturels.
Les saveurs des e-liquides ont-elles un impact sur la santé ?
Les e-liquides au goût de dessert, souvent appelés gourmands, ont parfois mauvaise presse. Cela vient du fait qu’au début de la vape, ces e-liquides contenaient une substance un peu particulière, le diacétyle (3). Le diacétyle est un composé organique qui était utilisé pour donner une saveur de beurre ou de caramel aux e-liquides. Ce produit chimique, bien que sans danger lorsqu’il est consommé dans les aliments, est dangereux quand il est inhalé. De ce fait, l’utilisation de diacétyle dans les e-liquides a été rapidement interdite dans de nombreux pays, dont la France. Les e-liquides dits gourmands ne sont donc plus problématiques et peuvent être consommés sans problème.
Les e-liquides à la menthe, eux, sont à l’heure actuelle sur la sellette. Des études récentes ont indiqué que ces e-liquides pourraient émettre des niveaux plus élevés de particules fines lors de la vaporisation. Les particules fines sont des microparticules en suspension dans l’air qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons, voire dans le système circulatoire, et causer divers problèmes de santé, notamment des affections respiratoires et cardiovasculaires.
La menthe contient des composés comme le menthol qui, lorsqu’ils sont chauffés, peuvent se décomposer en particules fines plus abondantes que celles générées par d’autres saveurs. L’inhalation de ces particules fines pourrait potentiellement irriter les voies respiratoires, exacerbant des conditions préexistantes comme l’asthme ou la bronchite chronique. Il est donc préférable d’opter pour une autre saveur que l’e-liquide à la menthe. Toutefois, il est préférable de vapoter ce type d’e-liquide plutôt que de se remettre à fumer. La toxicité des e-liquides reste grandement inférieure à la toxicité du tabac !
Quel e-liquide est le moins dangereux ?
Il existe un type d’e-liquide qui minimise le plus le risque de danger pour la santé : celui qui n’a pas d’arôme et qui ne contient pas de propylène glycol. Une marque, Végétol, a développé ce type de produit pour e-cigarette. Il est composé de végétol, un ingrédient développé par la marque Végétol pour être non allergisant et non irritant. Le fait qu’il n’y ait pas d’arômes ni d’additifs limite la liste d’ingrédients et donc les possibles substances néfastes pour la santé.
Les e-liquides sans arômes de la marque française Végétol se déclinent en plusieurs dosages de nicotine. Il est important pour se protéger de diminuer le taux de nicotine des produits vapotés. Cela réduit l’addiction à la nicotine, qui n’est pas cancérigène, mais qui empêche, entre autres, la bonne cicatrisation. La nicotine étant très addictive, c’est notamment elle qui peut pousser à se remettre à fumer.
Il convient donc de baisser le taux de nicotine des e-liquides pour arriver à vapoter sans nicotine, et de préférence sans arôme et sans propylène glycol. Une fois cette étape franchie, une autre est de rigueur : arrêter de vapoter. Car quand bien même les produits pour cigarette électronique sont contrôlés et qu’il existe des marques et des gammes qui sont particulièrement élaborées pour être les mieux tolérées, il est important d’arrêter la vape. Cela évite tout risque pour la santé, notamment le risque de replonger vers le tabac. Évidemment, il s’agit du but ultime à atteindre, à tenter lorsque le sevrage nicotinique est effectué.