Le destin a toujours le dernier mot
C’était en 1936, une époque où Margaret voguait vers la fin de son périple scolaire à l’école secondaire catholique Grand Rapid, dans le Michigan, aux États-Unis. Mais comme tout bon scénario, le destin ne rate pas le train pour en décider autrement.
Comme relayé par le quotidien américain Time dans un article publié le 31 octobre 2015, Margaret a dû, malgré elle, abandonner ses études pour se consacrer à sa famille et prendre soin de sa mère atteinte d’un cancer.
Pendant 79 longues années, Margaret a porté ce rêve en elle. Un rêve qui semble de plus en plus se vaporiser avec le temps. Mais comme le dit si bien l’adage “ l’espoir fait vivre “
Un jour, le miracle s’est produit. La nièce de Margaret, touchée par son histoire et sa persévérance a contacté l’école secondaire catholique Grand Rapids pour s’assurer que sa tante obtienne enfin ce diplôme tant attendu.
Félicitations Mme.Bekema !
Enfin…c’est la cérémonie de la remise des diplômes. Margaret, vêtue de sa toge et son couvre-chef, était submergée par l’émotion. Lorsqu’elle a tenu entre ses mains le diplôme honorifique, les larmes ont coulé ses joues, des larmes de joie et de soulagement. “ Je vous remercie du fond du cœur “ a-t-elle déclaré d’une voix tremblante.
Greg Deja, directeur de l’école, a également pris la parole “ Margaret est une source d’inspiration pour notre communauté, car ses choix incarnent les valeurs fondamentales que nous enseignons à nos étudiants “
Une petite attention de la part du comité d’organisation qui a particulièrement captivé notre attention: sur le diplôme décerné à Margaret, la date n’était pas celle du jour de la cérémonie, mais celle de 1936, l’année où cette nonagénaire aurait dû initialement l’obtenir.
Félicitation, Margaret Thome Bekema, pour avoir montré au monde que les rêves n’ont pas de dates de péremption !