Quand tout aurait pu se terminer à la poubelle
Imaginez : on est le 13 septembre 2022, un mardi 13, en plus. Plutôt le genre de jour où on se méfie un peu, non ? Eh bien, ce jour-là, Ángel, qui joue à la loterie depuis plus de trente ans, vérifie son ticket du jour comme d’habitude. Pas de chance, pense-t-il, et hop, direction la poubelle.
Mais voilà où ça devient intéressant. Sa fille, Tania, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Elle voit les nouvelles locales et apprend que le gros lot a été remporté à Cee, leur village. « C’est impossible que ça ne soit pas toi, papa ! » Et là, elle court à l’atelier, fouille dans la poubelle, retrouve le billet et commence à crier. Ángel, lui, reste bouche bée. Il n’aurait jamais cru que ces cris étaient liés à une telle chance ! Ce gars-là a failli jeter un ticket à 500 000 € à la poubelle. Oui, vous avez bien entendu !
Une chance sur deux dans une vie
Ce n’est pas la première fois qu’Ángel touche le jackpot. En 1999, avec un groupe de copains, il avait déjà partagé 25 millions de pesetas. Ils étaient cinq, donc ça faisait environ 30 000 euros chacun. Pas mal, hein ? Mais cette fois-ci, c’est un demi-million tout seul. Bon, bien sûr, l’État en prend une partie – environ 100 000 €. Ah, les impôts… Toujours là pour leur part du gâteau.
Vous savez ce que j’admire le plus chez Ángel ? C’est sa modestie. Il pourrait se vanter, mais non, il garde les pieds sur terre. Avec ses gains, il a décidé de régler quelques dettes, s’offrir un petit caprice (un Porsche, quand même !) et surtout partager avec ses enfants et ses proches. Il a même emmené toute la famille en vacances à Málaga cet été-là. Ses enfants, leurs conjoints, ses petits-enfants – tout le monde était de la partie. Il n’y a rien de plus gratifiant que de partager un peu de bonheur, non ?
Un travailleur avant tout
Le plus incroyable dans toute cette histoire ? Malgré sa chance, Ángel n’a pas arrêté de travailler. Même après avoir découvert qu’il avait gagné, il n’a pas fermé son garage, « Español Neumáticos », le lendemain. Ce mec est dévoué à son boulot comme personne. Il a commencé à 15 ans et ne compte pas s’arrêter de sitôt. C’est là que ça devient beau : pour lui, son atelier, c’est sa « maison ». Après tant d’années à y bosser, il ne peut tout simplement pas imaginer sa vie autrement.
Un homme chanceux, mais humble
En parlant avec lui, on réalise que la chance n’a pas changé son caractère. « La chance, c’est bien, mais il faut savoir rester raisonnable », dit-il toujours avec cette humilité désarmante. Je pense que c’est ce qui le rend si admirable. Avec ses gains, il ne fait pas de folie – juste ce qu’il faut pour se faire plaisir et faire plaisir à ses proches. D’ailleurs, il avoue un peu gêné que « tout le monde achète une nouvelle voiture quand ils gagnent à la loterie », et il n’a pas échappé à cette règle non écrite. Mais bon, il est garagiste, alors on peut bien lui pardonner un petit caprice comme ça, non ?