Quand La Surprotection Tourne À L’Inattendu

Avez-vous déjà ressenti cette inquiétude viscérale lorsque votre enfant est hors de votre vue, même pour quelques minutes ? Si vous êtes parent, je parie que vous savez exactement de quoi je parle. Cette peur irrationnelle que quelque chose pourrait arriver… Vous savez que c'est exagéré, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de l'éprouver. Eh bien, c’est exactement ce que ressentait une maman lorsqu’elle prenait des décisions un peu… disons, surprenantes pour protéger son fils.

Une Maman Inquiète Pour Son Petit Garçon

Toilettes

Récemment, une maman a partagé sur Mumsnet, vous connaissez, ce forum où tous les parents se défoulent, qu’elle ne permettait pas à son fils de sept ans d’aller seul aux toilettes pour hommes. Jamais. Imaginez-vous : à chaque fois qu’ils sortaient, elle l’emmenait avec elle aux toilettes pour dames. Pourquoi ? Eh bien, elle avait peur que quelque chose de mauvais se produise. En tant que mère, je peux comprendre cette peur. Mais là, on parle d’un garçon de sept ans qui veut juste un peu d’indépendance. Est-ce que c’est un peu trop protecteur ? Peut-être bien…

Les Peurs Cachées D’une Mère

Les Peurs Cachées D'une Mère

La mère expliquait qu’elle avait laissé son fils aller aux toilettes pour hommes une fois, mais seulement dans un endroit où elle savait qu’il n’y aurait personne. Vous voyez, elle avait peur des « dangers invisibles ». Elle mentionnait des choses comme « être approché par quelqu’un de suspect » ou « voir des hommes adultes utiliser les urinoirs ». Oui, bien sûr, il y a des gens dangereux là-bas. On ne peut pas le nier. Mais de là à imaginer qu’une catastrophe est inévitable à chaque coin de rue… C’est intense, non ?

Et là, je me mets à penser à mon propre fils. Lui aussi a sept ans. Quand il a commencé à vouloir aller aux toilettes pour hommes tout seul, je ne vais pas mentir, j’ai flippé. Mais je me suis dit, il doit apprendre à naviguer dans ce monde. Je veux dire, à quel point devons-nous vraiment les protéger ? À un moment donné, on doit leur faire confiance, non ? Ou alors on les garde près de nous jusqu’à ce qu’ils aient 18 ans ? C’est pas réaliste.

Le Débat Sur La Surprotection

Quand la maman a demandé conseil sur Mumsnet, les réponses ont fusé. Certaines mères étaient d’accord avec elle « reste dehors pendant qu’il va aux toilettes », disaient-elles. « Et explique-lui qu’il doit crier si quelque chose ne va pas. » Pas faux, j’imagine. Mais d’autres lui ont dit qu’elle devait arrêter d’être si paranoïaque, qu’elle devait lui donner des outils pour gérer les situations désagréables par lui-même.

Je me souviens d’un de mes amis, Martin. Il me racontait qu’à sept ans, il prenait déjà le bus tout seul pour aller à l’école. Et je me dis, waouh, comment les temps ont changé ! Aujourd’hui, laisser un enfant de cet âge seul dans un lieu public sans surveillance semble complètement fou pour beaucoup de parents. Mais est-ce vraiment une bonne chose que de les surprotéger à ce point ?

Apprendre À Lâcher Prise

Je pense que ce débat soulève une question essentielle : où tracer la ligne entre protection et surprotection ? On veut tous protéger nos enfants des dangers du monde, mais à quel moment notre protection devient-elle un obstacle à leur développement ? Cette maman sur Mumsnet, elle ne veut que le meilleur pour son fils, ça se voit. Mais à force de vouloir tout contrôler, ne risque-t-elle pas de lui enseigner la peur plutôt que la prudence ?

Alors, je vais être honnête. Ça me met un peu en colère, un peu. Parce que je pense que nous, en tant que parents, avons aussi la responsabilité d’apprendre à nos enfants à être indépendants, à se défendre et à faire face aux situations difficiles. Leur montrer que le monde est un endroit effrayant où tout le monde est un danger potentiel n’est pas la solution.

Conclusion

Il semble que tout soit une question d’équilibre. Oui, il faut être prudent. Oui, il faut enseigner à nos enfants à se méfier des inconnus. Mais il faut aussi leur donner les moyens de grandir, de s’aventurer hors de notre giron et de découvrir le monde par eux-mêmes. Ce n’est pas facile, je sais. Chaque parent a ses propres limites et ses propres peurs à surmonter. Mais en fin de compte, je crois fermement que les enfants doivent apprendre à marcher seuls, même si cela signifie qu’ils vont parfois tomber.

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