Quand les Restes Deviennent des Trésors : Une Petite Commune Contre le Gaspillage Alimentaire

Ça me rappelle un dîner en famille où ma grand-mère nous sermonne toujours de finir nos assiettes. "On ne jette pas la nourriture", disait-elle. Et même si j'étais un peu sceptique à l'époque, je comprends mieux maintenant. La nourriture a de la valeur, bien plus qu'on ne le pense. À Congrier, une petite commune de la Mayenne, ils ont compris ça aussi, et ils ont trouvé une solution pour que chaque reste trouve preneur.

Une Initiative Locale, mais Brillante

Restes

Alors, imaginez : la cantine de l’école du coin prépare chaque jour des repas pour les enfants, mais bien sûr, tout n’est pas toujours consommé. Il y a des restes, et pas qu’un peu ! Plutôt que de tout jeter, ce qui était devenu la norme dans de nombreux établissements, la mairie de Congrier a décidé de faire quelque chose d’un peu différent. Depuis 2020, ces restes sont mis en vente au « O’Bistroké », le petit commerce local.

Franchement, c’est brillant. Les restes sont revendus entre 1 et 2 euros la portion, rendant les repas à la fois accessibles et écologiques. Et on ne parle pas de restes bas de gamme ou immangeables. Non, ce sont des plats encore frais, parfaitement consommables, qui auraient autrement fini à la poubelle.

Une Action Concrète pour Réduire le Gaspillage

Restaurant

Je trouve ça admirable. Elisa Buisine, cogérante du « O’Bistroké », raconte que cette initiative a rapidement pris de l’ampleur. « Depuis la fin de la semaine dernière, tout part, il ne nous reste plus rien à la fin de la journée », explique-t-elle. Cela montre bien l’enthousiasme des habitants pour cette initiative. Surtout les personnes âgées, qui sont souvent les premières à venir chercher ces repas, attirées par la qualité des plats et le prix modique.

Et puis, soyons honnêtes, qui n’aime pas un bon repas à petit prix ? Personnellement, je me serais bien rué sur une portion de gratin dauphinois si c’était disponible dans ma ville, mais non, malheureusement, ce genre d’initiative reste rare. À Congrier, il arrive même que les plats les plus populaires, comme les frites, partent en un clin d’œil !

Une Solution Simple, mais Efficace

Ce qui est formidable dans cette initiative, c’est qu’elle s’attaque directement à un problème mondial : le gaspillage alimentaire. Chaque jour, environ quatre à cinq kilos de nourriture étaient jetés par la cantine avant que ce système ne soit mis en place. Quatre à cinq kilos ! C’est énorme quand on y pense. Maintenant, cette nourriture trouve une nouvelle vie dans les foyers locaux, et ça, c’est vraiment inspirant.

Hervé Tison, le maire de Congrier, partage un constat frappant : selon les repas, entre 20% et 50% de la nourriture produite pouvait finir à la poubelle. Grâce à cette initiative, ces chiffres diminuent et cela montre bien que, même à petite échelle, on peut faire une grande différence.

Adapter les Quantités et Encourager la Responsabilité

En parallèle, pour continuer à réduire ce gaspillage, la mairie a également mis en place un système d’inscription le matin pour que la cantine puisse ajuster ses quantités. C’est une autre manière simple mais efficace de limiter le surplus. Les plus grands, eux, peuvent se resservir à condition de finir leur assiette. Une petite règle qui, je dois dire, me rappelle encore une fois les repas chez mes grands-parents… on ne laissait pas une miette !

Pourquoi pas partout ailleurs ?

Quand je pense à toutes les écoles et cantines dans le pays voire dans le monde qui pourraient mettre en place un système similaire, ça me fait rêver. Pourquoi ne pas généraliser ce genre d’initiatives ? Ce qui est si beau dans cette histoire, c’est que cela profite à tout le monde. Les enfants apprennent la responsabilité en mangeant tout ce qu’ils prennent, les habitants du village profitent de repas à bas prix, et la planète bénéficie de moins de gaspillage.

Conclusion

Cette histoire me fait réfléchir à notre relation à la nourriture. On vit dans un monde où, parfois, on oublie la valeur de chaque bouchée. Mais à Congrier, ils nous rappellent que chaque repas compte, que chaque reste peut avoir une seconde vie. C’est un exemple que beaucoup de communes pourraient suivre, et franchement, c’est le genre d’initiative qui me fait retrouver foi en l’humanité.

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