Quand l’école et la maternité s’entrelacent
Traniece, elle, c’est un peu une superwoman moderne. Doctorante à l’université Baylor au Texas, elle est aussi directrice d’une école primaire à Portland, dans l’Oregon, et, tenez-vous bien, maman d’accueil d’un petit bébé de 7 mois qu’elle surnomme affectueusement Baby Bear. Je ne sais pas pour toi, mais gérer tout ça, moi ça me fatigue rien que d’y penser ! Mais Traniece, elle a une énergie et une détermination qui forcent le respect.
C’était un week-end de mars, et Traniece devait se rendre à son cours mensuel au Texas. Petit hic : impossible de trouver une solution de garde pour Baby Bear. Et là, on pourrait croire que tout serait tombé à l’eau, mais elle ne s’est pas laissée décourager. Elle a pris son courage à deux mains et a envoyé un email à ses profs en leur proposant deux options : soit elle assistait aux cours en ligne, soit elle emmenait Baby Bear avec elle.
Des études avec un bébé dans les bras
C’est comme ça que le petit Baby Bear s’est retrouvé à faire ses débuts dans l’enseignement supérieur, bien confortablement installé dans les bras de sa maman pendant ses cours. Traniece a raconté qu’il était incroyablement sage. Aucun pleur, juste une grande curiosité dans ses yeux, comme s’il écoutait vraiment. Qui sait, peut-être qu’il réfléchissait déjà aux nuances des finances scolaires ?
Et puis, ce qui m’a touché, c’est la solidarité de ses camarades. Un peu comme quand, en soirée, tout le monde veut tenir le bébé de quelqu’un—sauf que là, c’était en pleine leçon sur la gestion financière ! Un à un, les étudiants se sont relayés pour tenir Baby Bear, histoire que Traniece puisse prendre des notes. Même le prof, Dr. Bobby Ott, a demandé : « Et moi, je peux le porter aussi ? » Et hop, voilà le bébé dans les bras du prof pendant une bonne demi-heure. Franchement, j’aurais aimé voir la tête de Baby Bear en écoutant parler d’impôts. On parie qu’il n’était pas impressionné par les taxes ?
La force des petits gestes
Ce qui rend cette histoire encore plus belle, c’est l’empathie que Dr. Ott a exprimée. Il a confié que, lui-même élevé par une mère célibataire, il comprenait à quel point jongler entre vie de famille et études pouvait être un vrai défi. Et voilà, encore un exemple de comment une communauté peut se rassembler autour d’une personne pour l’aider à réaliser ses rêves.
Traniece, elle, ne s’arrête pas là. Son rêve, c’est de devenir surintendante d’un district scolaire, mais pas n’importe laquelle. Non, elle veut être un modèle pour les jeunes filles noires, montrer que même avec des tresses, des tatouages, et des Air Jordans, on peut atteindre les sommets. « Superintendents can have braids and tattoos and wear Air Jordans », comme elle l’a dit avec une touche de fierté.