Cancer du côlon et du rectum : les facteurs de risque et les mesures de prévention

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Également appelé cancer colorectal, le cancer du côlon ou du rectum suscite une forte attention en raison du nombre de personnes concernées. Il s’agit du 3ème cancer le plus fréquent en France chez l’homme (après le cancer de la prostate et le cancer du poumon) et le deuxième chez la femme (après le cancer du sein). Il a entrainé 17 100 décès en 2023. C’est la deuxième cause de décès. Pourtant dépisté tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. D’où l’importance de connaître ses facteurs de risque ainsi que les mesures de prévention et de dépistage pour s’en protéger.

Les facteurs de risque possibles du cancer du côlon

Comme beaucoup de cancers, les cancers du colon et du rectum peuvent avoir de multiples causes qui peuvent coexister chez une même personne et être impliquées dans son apparition. Pour autant, des études scientifiques ont permis d’identifier plusieurs facteurs susceptibles d’accroître sensiblement le risque de développer cette pathologie. Ils sont souvent liés à l’âge,  au mode de vie et à des facteurs familiaux et génétiques.

L’âge et le vieillissement

Le risque de développer un cancer colorectal augmente avec l’âge. La majorité des diagnostics sont posés après 50 ans. C’est pourquoi, il est vivement conseillé de rester vigilant et de participer à au programme de dépistage organisé à partir de 50 ans afin de détecter d’éventuelles anomalies dès leurs premiers stades.

L’alimentation et le mode de vie

De mauvaises habitudes alimentaires peuvent jouer un rôle prépondérant dans la survenue de cancers colorectaux.. C’est notamment le cas de la consommation excessive de viandes rouges, de charcuteries et de viandes transformées, pauvres en fibres, riches en graisses et calories. Le tabagisme et la consommation d’alcool amplifient aussi les risques. De même, la sédentarité, le manque d’activité physique, le surpoids et l’obésité peuvent contribuer à la survenue du cancer colorectal.

Les prédispositions génétiques

La génétique constitue un autre facteur de développement du cancer colorectal. Les individus ayant des antécédents familiaux de polypes et/ou de cancer colorectal sont plus susceptibles d’en être atteints. Certaines maladies génétiques comme la polypose adénomateuse familiale (PAF) ou le syndrome de Lynch augmentent aussi cette probabilité. Si vous présentez ces antécédents, il est fortement recommandé d’en parler avec votre médecin traitant afin de mettre en place un dépistage adapté.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) telles que la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn augmentent le risque d’apparition d’un cancer colorectal, notamment lorsqu’elles évoluent sur une longue période, généralement plus de dix ans. Ces affections provoquent une inflammation persistante de la muqueuse intestinale et favorisent des altérations susceptibles d’évoluer en cancer.

Conseils pour réduire le risque de cancer du côlon

Bien que certains paramètres tels que l’âge et les antécédents familiaux échappent à notre contrôle (mais pas à notre surveillance !), il existe de nombreuses actions pour réduire voire éviter son risque de cancer colorectal.

Participer à un programme de dépistage

Le dépistage précoce est l’une des mesures les plus efficaces pour prévenir le cancer du côlon et du rectum. À partir de 50 ans (voire plus tôt pour les personnes exposées à des facteurs de vulnérabilité accrus), il est recommandé de se faire dépister tous les deux ans. Le test (détection de sang dans les selles) est simple, gratuit et fiable. Rappelons que détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Manger sain et équilibré

Une alimentation riche en fibres incluant des fruits, des légumes, des céréales complètes et des légumineuses est bénéfique. Ces aliments facilitent le transit intestinal et réduisent l’exposition de la muqueuse du côlon à des substances potentiellement cancérigènes. En revanche, il vaut mieux limiter la consommation de viandes rouges, de produits transformés, de charcuteries et d’aliments riches en graisses saturées.

Pratiquer une activité physique régulière

Le surpoids et l’obésité étant des facteurs de risque reconnus, il est important de faire du sport en complément d’une alimentation saine pour maintenir un poids santé. De plus, les exercices physiques améliorent le transit intestinal, renforcent le système immunitaire et diminuent les niveaux d’inflammation dans le corps. Une activité physique modérée comme la marche rapide, la natation, la danse, l’aérobic ou le jardinage actif peut suffire. 30 minutes de sport par jour sont recommandées.

Éviter de fumer et limiter le plus possible sa consommation d’alcool

La cigarette et l’alcool sont des éléments aggravants de nombreux cancers. Arrêter de fumer et limiter autant que possible sa consommation d’alcool sont des mesures de prévention essentielles pour réduire son risque de cancer, y compris de cancer colorectal.

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