Les histoires d’enlèvement d’enfants sont un fléau redouté par tout parent un tant soit peu informé des gros titres sinistres qui font la une des médias. De la disparition du petit Ludovic Janvier à celle d’Estelle Mouzin, la France a connu son lot de malheurs dans les affaires d’enlèvements et celles-ci ne seraient pas prêtes de s’éteindre. Chaque année, 50 000 disparitions d’enfants seraient encore signalées, mêlant des cas de fugues à de sombres histoires d’enlèvement. Entre les enquêtes non abouties et le désespoir qui s’abat sur les parents, la sécurité préventive commence d’abord au sein de la maison, entre vous et votre enfant. Voici 7 questions à leur poser qui pourraient faire toute la différence…
1. Question : Accepterais-tu d’aller chez un ami que tu viens de rencontrer ?
Lorsqu’il s’agit de confiance, la prudence s’applique aux adultes tout comme aux enfants. Ainsi, il est primordial d’expliquer aux petits qu’il est interdit de suivre un étranger, peu importe la situation.
Réponse : Il faut toujours refuser de suivre un étranger. Il est également possible d’inventer une excuse en prétextant que les parents sont en route et sur le point d’arriver.
2. Question : Accepterais-tu des bonbons de la part d’un étranger ?
Comme ce fut le cas pour le malheureux Ludovic Janvier, les bonbons sont l’un des appâts favoris des prédateurs d’enfants. Fallacieuses et illusoires, ces promesses appellent à la gourmandise de l’enfant innocent qui ne voit dans ces questions trompeuses que le trésor sucré qui l’attend.
Réponse : Il ne faut jamais accepter quoi que ce soit de la part d’un inconnu, bonbon ou autre. Les proches et les voisins que l’on fréquente au quotidien sont les seules exceptions à la règle et même dans ce cas de figure, il est important de toujours faire attention.
3. Question : Que fais-tu si un adulte te demande de l’aide dans la rue ?
Bien que la situation puisse prêter à confusion dans l’esprit de l’enfant, il est nécessaire de lui faire prendre conscience que si un adulte a besoin d’aide, celui-ci n’hésitera pas à demander de l’aide à d’autres adultes ou aux autorités.
Réponse : Il faut refuser poliment et s’éloigner de cette personne dès que possible.
4. Question : Que ferais-tu si tu te retrouvais seul en plein milieu d’une foule ?
Dans ce cas de figure, il est beaucoup plus facile pour une personne mal intentionnée d’agir entourée par la cohue que de s’approcher de l’enfant dans un environnement plus calme. En effet, son enlèvement pourrait passer inaperçu dans un contexte pareil.
Réponse :Il faut faire de son mieux pour longer la foule et éviter de se retrouver au centre.S’il y a un adulte présent sur place, il est impératif de le rejoindre et de demander à se mettre sur ses épaules.
5. Question : Si tu te retrouves entouré par des chiens errants, que fais-tu ?
Sur le chemin de l’école ou en jouant dans un parc, un enfant se retrouve parfois dans des situations difficiles, notamment entouré de chiens errants.
Réponse : Il faut tenter de distraire les chiens en jetant délicatement un objet du côté opposé, puis s’éloigner lentement à reculons et en évitant leur regard au risque de provoquer une attaque.
6. Question : Si tu sens qu’une personne t’observe ou te suit, que fais-tu ?
Il est vrai qu’il est difficile pour un enfant de remarquer ce genre de comportement suspect. Ainsi, lui poser cette question pourra lui mettre la puce à l’oreille et éveiller son sens de la prudence lorsqu’il est seul.
Réponse : Il faut chercher refuge dans un endroit public à proximité (pharmacie, supermarché, bureaux…) et demander à utiliser le téléphone pour appeler les parents.
7. Question : Si par malheur un étranger t’attrape, que fais-tu en premier ?
Dans ce cas de figure, la première mesure à suivre est de faire le plus de bruit possible pour se faire entendre. En présence d’un inconnu qui attrape l’enfant, il est hors de question de faire preuve d’obéissance.
Réponse : Il faut attirer l’attention des gens coûte que coûte. Cris, morsures, résistance, tous les moyens sont bons pour alerter les adultes à proximité. De même, hurler « ce n’est pas ma mère » ou « ce n’est pas mon père » est un moyen d’avertir les autres qu’un enlèvement est sur le point de se produire.