Ce qui fait que nous avons des couleurs différentes
Lorsque nous parlons de noir ébène, de blanc albâtre, de café au lit ou de jaune citron, nous parlons bel et bien de couleurs de la peau. Et contrairement à différents stéréotypes, il n’y a pas que trois couleurs dans le monde mais plutôt une multitude de déclinaisons se situant entre deux couleurs comme la gradation du blanc au marron foncé, sans oublier bien évidemment les couleurs rosées ou cuivrées.
Cette diversité provient en réalité du degré de présence de la mélanine, qui est un pigment responsable de la coloration de la peau et dont chacun de nous possède quelques grammes. Sachant que la peau est composée de trois couches bien distinctes. L’épiderme qui est la couche la plus superficielle et qui est faite de cellules. Le derme qui est riche en fibres élastiques et l’hypoderme qui est la couche la plus profonde de toutes et qui comporte aussi des tissus graisseux.
C’est l’épithélium, et plus précisément, les mélanocytes qui donnent à la peau sa couleur. Ils sont en fait responsables de la production de mélanine qui, elle-même, est constituée d’une panoplie de pigments dont le nombre exact change selon la localisation dans le corps. Donc c’est par la qualité et la quantité de ces pigments se trouvant dans les cellules que la couleur de la peau est définie.
Une peau de type africain a du coup entre 8 et 10 fois plus de pigments qu’une peau de type européen. Tandis qu’une peau de type asiatique, quant à elle, comportera 5 fois plus de pigments que l’européenne.
Un petit garçon qui incarne un changement des mentalités
L’industrie de la mode telle que nous la connaissons a visiblement commencé à changer sa façon de faire les choses, et jusqu’à présent, le petit Jeremiah âgé seulement de 9 mois, en est la parfaite illustration.
Ce domaine qui, depuis plusieurs années rencontre de sérieux problèmes de diversité et qui avait du coup besoin de réajustements indispensables sur ce plan, commence enfin à s’ouvrir, bien que cela se fasse à un rythme lent et progressif. C’est ce changement de vision qui fait que de plus en plus de marques décident d’adopter une approche plus inclusive de la mode en embauchant des modèles issus d’origines et d’âges différents, cette tendance englobe d’ailleurs les personnes handicapées aussi.
Lorsqu’on a demandé à la maman du petit Jeremiah si elle voulait que son fils fasse la couverture des catalogues d’automne et d’hiver de Primark, elleétait tout simplement aux anges. Elle considère d’ailleurs ceci non seulement comme une réussite pour sa famille mais aussi comme un pas en avant pour l’image que les gens ont des peaux noires.
L’enjeu est avant tout de changer les perceptions
D’après elle, le thème de la diversité devrait être vu comme primordial pour l’industrie de la mode puisqu’il n’y a pas assez de représentations de personnes à la peau foncée. Son fils, d’origine nigérienne et ghanéenne est donc devenu mannequin parce qu’elle voulait montrer aux gens que les autres couleurs comme celle de son petit garçon peuvent être aussi très belles.
Une fois publiées sur Twitter, les photos du petit Jeremiah sont très vite devenues virales et de très nombreux commentaires sur son apparence exceptionnelle n’ont pas arrêté de pleuvoir.
Gabrielle Louise, en mère et en excellente gestionnaire, a exprimé beaucoup d’enthousiasme face au contrat de son fils avec Primark, mais elle précise que ses projets pour lui n’en sont qu’à leurs débuts.
Elle espère également pouvoir collaborer avec d’autres marques célèbres comme Hugo Boss ou Armani, ainsi qu’avec des sociétés de confection spécialisées dans le domaine des bébés comme Mothercare et Aptamil.