Notre perception de la beauté, d’où vient-elle ?
Si vous demandez à quelqu’un s’il trouve telle ou telle personne attrayante, vous n’aurez sans doute pas la même réponse. Pour la simple et bonne raison que ce sont en grande partie nos expériences passées qui façonnent notre vision de la beauté et donc le type de physique par lequel nous sommes attirés. La revue scientifique Current Biology a publié une étude menée par des chercheurs américains de l’hôpital général du Massachussetts qui ont observé la réaction de 547 jumeaux monozygotes (vrais jumeaux) et 214 jumeaux dizygotes (faux) dans une tentative de mieux comprendre les lois régissant l’attraction physique.
Le verdict a prouvé que c’est bien l’environnement et non les gènes qui jouent un rôle décisif dans ce processus. Et afin d’aboutir à cette conclusion, les scientifiques en charge de l’étude ont demandé aux sujets d’attribuer des notes à 98 visages masculins et 102 visages féminins. Les données recueillies grâce à ce test ont ensuite été exploitées pour dresser un « score de préférences individuelles ».
Ils ont abouti au constat que ce sont bien l’environnement et les expériences vécues personnellement qui modélisent à 78% notre idée de la beauté. Tandis que le fait d’avoir grandi dans la même famille ne joue pas un rôle aussi proéminent que l’expérience personnelle qui regroupe à la fois les relations d’amitié, les premiers amours ainsi que l’influence des médias.
Une jeune femme qui a tout l’air d’une poupée réelle
Notre attention a été captée par une top model qui a tout d’une poupée humaine. Il s’agit de Nyadak Duckie Thot, une ravissante jeune demoiselle à la peau noire. Elle a su exceller dans son domaine et ses photos ont fait la une de plus d’un magazine célèbre. Jusqu’à ce qu’en 2017, il arrive quelque chose qui sort du commun.
Elle a fait son apparition dans une photographie intitulée « Duckie After Dark » dans laquelle elle ressemblait quasi-parfaitement à une poupée Barbie. Et cette ressemblance était tellement évidente grâce à la clarté de la photo que beaucoup de gens se sont réellement demandés s’ils regardaient une vraie femme ou une poupée.
Le secret derrière la photo est qu’elle a été prise dans le cadre d’une séance photo intitulée « Barbie Style » et qui a été visiblement un franc succès.
Duckie était prédisposée à mener une carrière de mannequin
La jeune australo-soudanaise, après avoir gagné la troisième place lors de la saison 8 d’Australia’s Next Top Model, part pour New-York dans l’objectif de devenir célèbre et se focaliser entièrement sur sa carrière dans le domaine du mannequinat. Mais ce qui l’a beaucoup aidée c’est son apparence très captivante : un visage ravissant, une belle peau, de grands yeux et un corps tout à fait sublime.
La couleur de peau de la jeune mannequin peut varier en fonction de l’éclairage en raison de la distribution particulière de la mélanine dans l’ensemble de son corps. Ce qui fait que sa couleur peut aller d’un teint basané à une couleur noir ébène.
Comme il y a des centaines de photos de Duckie sur internet et qu’elle a à chaque fois une apparence différente, nombreux sont les fans qui ont du mal à réaliser que c’est la même personne sur chaque photo.
Un parcours qui n’est pas sans embûches
En 2017, la jeune femme a été victime de harcèlement à cause de sa couleur de peau et de ses cheveux. Elle y a alors répondu : « En tant que femme noire, je peux vous dire qu’on ne nous a jamais vraiment appris à prendre soin de nos cheveux, mais plutôt à les cacher. Je prends donc les médias et les dirigeants des sociétés de coiffure pour responsables. »
Elle poursuit en disant que les seules femmes à avoir réussi à présenter la beauté noire dans sa forme la plus authentique étaient des créatrices de contenu sur Youtube qui ont brisé ce mur avec succès. Elle pense d’ailleurs que l’industrie ne devrait pas tarder à s’en rendre compte en mettant fin à la rigidité révoltante des standards de beauté en vigueur et en encourageant les gens à apprécier la beauté sous ses différentes formes.
Et vous, comment la trouvez-vous ?