Ces jumelles au visage angélique comptent des centaines de milliers d’admirateurs sur Instagram. Joliment baptisées « les plus belles jumelles du monde », elles font fondre les plus grandes marques qui sollicitent sans arrêt leur mère pour des partenariats. Retour sur la vie hors normes de deux jumelles à la beauté captivante. A seulement neuf ans, elles cumulent des centaines de milliers de « likes » et de commentaires.
Les coqueluches de l’Amérique
Il y’a neuf ans, Jaqi Clements a donné naissance à d’adorables jumelles. Au premier regard, elle a tout de suite su que ses bébés étaient destinés à une existence hors du commun. Les deux parents étaient déjà unanimes sur les doux prénoms des jumelles à naître : Avah et Leah. Pour la mère, la naissance un mois avant le terme était en quelques sortes prémonitoire. « Elles sont nées quatre semaines avant la date prévue. Connaissant leur personnalité, je trouve que le fait que leur naissance soit imprévue fait sens avec leur précocité dans la beauté » s’est exalté la jeune mère.
Beauté extraordinaire
Les jumelles étaient tellement adorables que les médecins étaient subjugués par leur beauté extraordinaire. A six mois, Jaqi les a déjà enrôlé dans le milieu du mannequinat, consciente de leur potentiel hors du commun. Elle a ensuite renoncé à cette vocation précoce après la naissance de deux jumeaux.
C’est en 2017 que la mère chanceuse décid de s’impliquer sérieusement dans la carrière de ses deux adorables enfants. Avec le consentement de ses filles, Avah et Leah signent avec deux agences de mannequinat. Des enfants stars étaient nées.
Une vie bien remplie
Si pour la mère le choix d’une vie ponctuée par les castings était une évidence, pas question de faire l’impasse sur les bancs d’école. Pour les petites au sourire angélique, c’est « catwalks » et cartables. C’est alors toute une logistique que déploie Jaqi pour assumer les responsabilités professionnelles précoces des jumelles. Pour les accompagner aux shootings, la mère conduit deux heures pour se rendre à Los Angeles, la ville aux milliers de possibles. Si elles doivent manquer l’école pour assister aux castings, Jaqi prend bien soin d&h2ager une institutrice pour les aider à faire leurs devoirs. Une vie bien remplie où les bébés-star n’ont pas une seconde pour s’ennuyer.
Une maman fan
Si les jumelles comptent déjà une centaine de milliers d’admirateurs sur leur compte Instagram, leur mère se conduit comme une fan transie par la beauté de ses filles. Munie d’un appareil photo professionnel, elle immortalise chacune de leurs poses qu’elle partage avec leur communauté de followers. Et les marques font les yeux doux à cette « momager » [Maman manager, NDLR] courant les studios. De nombreuses marques s’arrachent littéralement ces deux jumelles tombées dans la marmite du mannequinat.
Une vocation familiale
Les jumelles à la vie bien remplie consacrent également leur vie à leurs passions : la danse et le chant. Chase Roberts, leur frère, nourrit également le rêve de devenir comme elles, un bébé mannequin. Les parents de ces enfants stars leur vouent un soutien à toute épreuves quitte à sacrifier leurs économies. « Beaucoup de parents pensent qu’avoir des enfants mannequin est une manne financière. Au contraire, nous dépensons des sommes folles pour aider les jumelles à accomplir leur rêve et pouvoir vivre de leur passion » explique Jaqi Roberts. Un projet qui risque de se concrétiser au vu des propositions florissantes de l’industrie du mannequinat.
Enfants mannequins : vers une sexualisation précoce ?
Comme les concours de mini-miss, un phénomène de grande ampleur aux Etats-Unis, le mannequinat des enfants n’est pas exempt de risque quant à la construction identitaire des jeunes filles. La course aux trophées peut avoir une incidence sur l’estime de soi des fillettes en cas d’échec et les conforter dans l’idée que la beauté est érigée en valeur fondamentale. De plus, certaines mères peuvent pousser la sexualisation à outrance et perturber le rapport sain au corps qu’une petite fille devrait avoir. En France, les concours de mini-miss sont interdits et exposent les organisateurs de ces évènements à deux ans d’emprisonnements et à 30 000 euros d’amende.