Relayé par nos confrères du New York Times, le parcours de Debbie et Michael Campbell force l’admiration. Après avoir pris leur retraite en 2013, le couple a décidé de transformer sa vie pour devenir ce qu’on appelle des seniors nomades. De l’Espagne, jusqu’au Japon en passant par le Kazakhstan, les retraités voyageurs ont fait le tour de monde. Les deux retraités ont compris que pour une vie épanouie, il est important de voyager autant que possible.
« Soyez prêts à vous débarrasser de vos affaires »
Pour devenir sénior nomade, quelques exigences sont requises. Michael Campbell explique qu’il est important d’apprendre à ne pas s’attacher aux choses matérielles que l’on accumule au fil du temps. « Il faut apprendre à devenir flexible (…) Soyez-prêt à vous débarrasser de vos affaires et à ne pas accumuler » conseille le globe-trotter. Pour lui, il est également nécessaire de ne pas s’attarder sur la définition de « maison ». Pour gérer son budget, « maitriser Excel est une condition indispensable » insiste le septuagénaire. Debbie ajoute que la clé pour réussir à avoir ce style de vie est de savoir gérer son budget et se tenir à une organisation sans faille. « Nous planifions chacun de nos voyages que nous organisons un mois à l’avance (…) Il est essentiel d’attribuer un budget pour chaque voyage » assure-t-elle.
Debbie et Michael ont séjourné dans plus de 191 Airbnb
Afin de faire des économies, Michael et Debbie Campbell ont choisi de séjourner dans des Airbnb. Ces locations à très courte durée ont permis au couple de ne pas dépenser des fortunes en chambres d’hôtels. Pour eux, ce type de plateforme « répond à un réel besoin du marché ». Cela leur a permis de réduire leurs frais. Pour cause, les septuagénaires ne dépensent pas plus de 92$, soit près de 78 euro par nuit en frais de logement. Ce qu’ils considèrent comme leur « maison pour un temps » leur permet de continuer à vivre comme s’ils étaient chez eux. « Nous cuisinons, faisons notre lessive et parfois restons simplement à la maison », raconte Debbie Campell ».
Debbie et Michael retournent à Seattle une fois par an
A la question « combien de temps allez-vous continuer ce train de vie ? », Debbie et Michael Campbell répondent qu’ils répondent qu’ils retournent à Seattle [leur ville d’origine, Ndlr] une fois par an. Chaque année les globe-trotters se demandent si ce n’est pas la dernière. Pourtant, l’aventure dure depuis 7 ans et le couple n’a toujours pas envie d’arrêter. Ils confient qu’ils retourneront à une vie sédentaire lorsqu’ils en ressentiront le besoin.
« Je suis beaucoup plus courageuse que je ne l’étais »
A l’instar de Rich, un homme qui a quitté son travail et vendu tout ce qu’il possède pour voyager avec son chat, Debbie et Michael Campbell ont dû prendre la décision courageuse de vendre leur maison et tous leurs biens. Faire un saut dans l’inconnu a complètement changé leur état d’esprit. Debbie affirme qu’elle a vécu un changement graduel. Puis d’ajouter : « Je suis beaucoup plus courageuse que je ne l’étais, plus disposée à franchir n’importe quelle porte (…) J’ai appris que nous avions le luxe du temps. Nous sommes vraiment devenus flexibles, aimables et plus tolérants l’un envers l’autre ».
Pourquoi voyager participe tant à l’ouverture d’esprit ?
Peu importe notre âge, le voyage nous ouvre à de nouvelles expériences. La routine favorise la sédentarité et réduit notre ouverture d’esprit. A contrario, découvrir de nouveaux horizons participe à découvrir un potentiel d’épanouissement et entretient notre ouverture d’esprit. En voyageant, nous prenons conscience de la diversité du monde qui nous entoure, loin des codes et des diktats sociaux qui nous ont gouverné toute notre vie. Autant de raisons de faire ses valises et d’aller à la rencontre de l’inconnu. Si l’histoire de Debbie et Michael vous a inspiré, vous serez ravi de savoir qu’il existe 6 pays où vous pouvez prendre votre retraite à la plage pour moins de 1200 euros par mois.