C’est une histoire insolite qui nous est relayée par le tabloïd britannique DailyMail. Il y a quelques années, Christina rencontre son mari Galip alors qu’elle est en vacances en Géorgie. Le cinquantenaire tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme originaire de Russie et déjà maman d’une petite fille. Il décide de l’épouser quelques mois plus tard.
« C’est la femme dont j’ai toujours rêvé »
En parlant de sa femme, Galip, un magnat de l’immobilier, déclare que « c’est la personne la plus facile à vivre qui puisse exister ». Il ajoute qu’elle a constamment « le sourire aux lèvres » mais qu’elle est en même temps « tellement timide et mystérieuse ». Christina raconte que dès leur première rencontre, ça a été le coup de foudre immédiat. Pour elle, Galip est « son mentor, son guide, et son prince de contes de fées ». Galip continue ces louanges en déclarant que Christina est « la femme dont j’ai toujours rêvé (…) C’est un diamant brut, je n’ai jamais vu un cœur aussi pur et gentil que le sien ».
Christina et Galip décident rapidement d’agrandir la famille
Juste après leur mariage, Christina et Galip ont eu pour projet d’agrandir leur famille. Les deux tourtereaux rêvent d’avoir une famille nombreuse. Christina a donné naissance à sa fille aînée, Vika, alors qu’elle n’avait que 17 ans. Lorsque le couple a décidé d’avoir plus d’enfants, ils ont choisi la gestation par autrui. Et ce n’est à pas moins de 10 mères porteuses que le couple a décidé d’avoir recours.
Christina et Galip ont eu 10 enfants en 10 mois
Le premier enfant du couple, Mustafa, est né le 10 mars 2020. Le dernier de la fratrie de 11 enfants est né le 16 janvier 2021. Dans un entretien avec le DailyMail, Christina a révélé vouloir plus de 100 enfants. Puis d’ajouter : « Je ne sais pas combien ils seront finalement, mais ne prévoyons certainement pas de nous arrêter à 10 ». Un souhait partagé par ces parents qui ont 21 enfants. Pour pouvoir gérer une famille nombreuse, la jeune femme de 23 ans se tient à une organisation sans faille. Elle sollicite l’aide de plusieurs nounous qui notent chaque détail de la vie des 10 bébés.
Christina et Galip n’ont aucun contact avec les mères porteuses
Si dans certains cas la mère porteuse fait partie de famille des « parents intentionnels », Christina et Galip ont déboursé la coquette somme de 9707 $, soit plus de 8100 euros, par mère porteuse. Dans l’Etat de Géorgie où résident Christina et Galip, la loi autorise la gestation par autrui depuis 1997. Le bébé est automatiquement remis aux parents juste après la naissance, la mère n’ayant aucun droit sur l’enfant. Et Christina choisit la femme qui va porter son enfant avec soin. Elle lui fait signer des clauses avant l’insémination et s’assure de son hygiène de vie irréprochable. Tout cela sans jamais avoir de contact direct avec elle. « C’est la clinique qui fait le lien entre nous et la mère porteuse. Nous ne la rencontrons jamais pour éviter d’éventuels problèmes après l’accouchement » explique Christina. Malgré toutes ces précautions, une des mères porteuses a voulu garder l’enfant après sa naissance. Seulement, cette dernière n’avait légalement aucun droit sur le bébé et était dans l’obligation de le remettre à ses parents biologiques.
Qu’est ce qu’une mère porteuse ?
Lorsqu’on veut avoir recours à une mère porteuse, soit parce qu’on ne peut pas avoir d’enfants, ou parce que la mère aimerait éviter les contraintes de la grossesse, il existe deux cas de figures. Celui où la mère porteuse donne ses ovocytes ou c’est la « mère intentionnelle » qui les fournit. Auquel cas, cette dernière est la mère biologique de l’enfant. En France, le recours à une mère porteuse est interdit par la loi en raison du principe d’indisponibilité du corps humain. Les couples français qui désirent avoir recours à cette technique doivent donc se rendre dans des pays qui autorisent la gestation par autrui, notamment aux Etats-Unis où un père célibataire a réussi à avoir un enfant grâce à une mère porteuse après 8 ans d’échecs.