Originaires de Perth en Australie, Anna et Lucy Decinque, 33 ans, sont le parfait exemple du fameux lien gémellaire qui peut par moment, dépasser l’entendement. Parfaitement identiques, ces jumelles ont pour projet de pousser leur similitude au-delà des apparences. Relayée par nos confrères du New York post, découvrez cette histoire insolite, aussi délirante que stupéfiante !
Des bébés qui seraient à la fois demi-frères et cousins !
Ben Byrne, 35 ans, partage la vie d’Anna et Lucy depuis plus de sept ans et tous les trois sont ravis de cette relation. Se moquant totalement du jugement et des aprioris, le trio est parfaitement épanoui et comblé de cette configuration : « L’amour est l’amour, nous sommes tous adultes et ne faisons de mal à personne », ont-ils déclaré.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là, lors de leur passage dans l’émission australienne Today, Anna et Lucy ont révélé leur intention d’avoir un enfant au même moment. Les deux femmes ont expliqué que l’idée, qui ferait de leurs enfants à la fois des demi-frères et cousins, viendrait de leur mère, Jeanna.
Elles ont déclaré : « Nous voulons vivre ensemble cette expérience incroyable qu’est la grossesse. Nous voulons que nos corps se ressemblent parce que nous sommes si proches, nous avons constamment besoin d’être ensemble et de faire la même chose. C’est la raison pour laquelle nous partageons le même petit ami. Nous devons être enceintes en même temps, ce sera un autre défi et il y a énormément de pression sur Ben. »
Après avoir envisagé la fécondation in vitro dans un premier temps, leur mère les a convaincues d’essayer de concevoir leurs bébés naturellement. Néanmoins, les jumelles sont conscientes que dans ce cas, c’est la nature qui finit par décider, et que leurs chances de tomber enceintes au même moment sont par conséquent très faibles.
Considérée comme la suite logique de leur relation, Anna et Lucy voudraient également épouser Ben, même si la polygamie est actuellement interdite en Australie. « Si nous pouvions changer la loi, nous aimerions épouser Ben. Je pense que nous devons épouser le même homme, c’est ce qui nous convient le mieux » ont-elles expliqué à l’unisson.
Malgré les nombreuses critiques, les deux sœurs assument totalement leur style de vie hors normes et n’ont que faire des commentaires abjects qu’elles reçoivent. C’est leur vie et elles entendent bien la vivre comme bon leur semble : « Nous savons que beaucoup de gens pensent qu’on fait n’importe quoi, mais au bout du compte, c’est notre corps, c’est notre vie. Vous devez respecter nos choix (…) Nous pensons que Ben sera un père extraordinaire ».
La polygamie, norme naturelle ou culturelle ?
La polygamie est un concept qui fascine et rebute en même temps. La fidélité étant un principe qui régit nos sociétés occidentales, nous considérons donc la polygamie comme étant inacceptable, immorale et turpide. Néanmoins, il suffit de les examiner de plus près pour comprendre que celles-ci, bien qu’elles soient officiellement monogames, tolèrent la polygamie de facto sous plusieurs formes. Exemple : Divorcer pour épouser des femmes plus jeunes (et donc monopoliser les années fertiles) n’est pas, in fine, une sorte de polygamie déguisée ?
Il faut savoir que la plupart des hommes ancestraux pratiquaient la polygamie, tandis que les femmes, à l’époque, estimaient être mieux servies en tant que coépouse d’un homme important que seule épouse d’un autre. Malgré les tentatives de l’Occident d’établir un système de « monogamie imposée », l’esprit humain moderne demeure composé d’adaptations psychologiques codées génétiquement qui ont évolué à partir de ces environnement polygames ancestraux.
Alors, pourquoi la polygamie est-elle autant détestée dans les pays développés ?
En fait, grâce à une meilleure santé publique, il n’existe pas de pénurie d’hommes dans les sociétés occidentales. De plus, la principale raison pour laquelle la polygamie n’a pas sa place dans les sociétés modernes, est qu’elle fonctionne mieux dans le monde agricole où les enfants contribuent au travail. A contrario, les sociétés occidentales étant très urbanisées, il est particulièrement difficile d’élever des familles nombreuses car les enfants pèsent énormément sur les finances.