Aujourd’hui, ce ne sont pas huit mais quatorze enfants que cette mère prend en charge. Nadya Suleman est entrée dans le livre Guinness des records pour ses naissances hors du commun. Le New York Times revient sur son incroyable histoire.
Nadya Suleman pendant sa grossesse – Source : Direct Expose
Il a fallu 46 médecins et infirmières pour pratiquer la césarienne
Inscrite aux livre des records pour avoir mise au monde des octuplés, Nadya a été surnommée l’« octomom » en référence à ses 8 enfants nés d’un même accouchement. Selon le quotidien new-yorkais, il a fallu une équipe médicale de 46 personnes pour l’aider à mettre ses bébés au monde.
Nadya après la naissance de ses bébés – Source : Direct Expose
Ayant grandi en tant qu’enfant unique, la femme révèle aux médias que c’est cela qui aurait nourri son envie de fonder une grande famille. Mais son parcours n’a pas toujours été sans encombres. En effet, cette mère célibataire a été sujette à de multiples critiques.
Nadya, alias Octomom, a souvent été critiquée – Source : Direct Expose
Une controverse liée à son passé
La controverse à son sujet a commencé en 2008, et a été suscitée par l’implantation artificielle de 12 embryons par un spécialiste de la fertilité. En effet, elle n’avait pas été en mesure de concevoir naturellement, ses six autres enfants ayant également été conçus par fécondation in vitro.
Nadya avec ses enfants – Source : Direct Expose
Si Nadya affirme que tous ses enfants proviennent du même donneur et qu’elle ne voulait que des jumeaux, de nombreux médias et internautes se sont montrés sceptiques face à ces déclarations.
Nadya Suleman, inscrite dans le Guinness des records – Source : Direct Expose
Et les critiques n’ont pas manqué de pleuvoir lorsque la mère célibataire s’est retrouvée impliquée dans l’industrie pornographique. De plus, elle a été accusée de négligence envers ses enfants, s’est tournée vers l’alcool et la drogue puis est passée par une cure de désintoxication.
Nadia suivie par les paparazzi – Source : Direct Expose
Suite à cela, elle est revenue élever sa famille en faisant de moins en moins d’apparitions dans les gros titres de la presse.
Nadya chez elle avec ses nombreux enfants – Source : Irish Times
Une famille désormais “normale”
Dans l’article du New York Times « L’Octomom nous a prouvé que tout était faux », on découvre une famille à la vie assurément mouvementée mais chaleureuse.
Les enfants de Nadya – Source : Direct Expose
« Ce sont les seuls octuplés survivants de l’histoire de l’humanité » a déclaré tout fièrement Nadya au journaliste. Elle ajoute par ailleurs qu’ils forment une famille ouverte d’esprit et qu’ils couvrent tous les sujets. Ces derniers incluent ses erreurs passées et la consommation de drogue.
Nadya Suleman a également été boxeuse – Source : Direct Expose
« Ils sont au courant, ils l’ont enduré avec moi. C’est un poids énorme qui a disparu pour nous tous quand je suis redevenue moi-même. Nous luttions financièrement, mais c’était une telle bénédiction de pouvoir être libéré de cela. C’était des chaînes », explique la maman.
Nadya Suleman et ses enfants – Source : Direct Expose
Désormais, Nadya Suleman souhaite exploiter ses expériences et sa lutte parentale en écrivant un livre. Elle rappelle également qu’être maman est un travail qui ne s’arrête jamais.
Les octuplés au complet – Source : Direct Expose
Pourquoi certains parents veulent une famille nombreuse ?
Selon une enquête menée par l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et relayée par Ouest-France, l’envie d’une famille nombreuse peut naître du fait d’avoir grandi seul ou au contraire, d’avoir grandi entouré par plusieurs frères et sœurs. Lorsqu’une personne conserve de bons souvenirs de cette expérience, cette dernière peut être amenée à vouloir reproduire le même schéma familial. En Angleterre, un couple désormais célèbre a eu un total de 21 enfants !
Certains parents se retrouvent également à agrandir leur famille lorsqu’ils souhaitent à tout prix avoir une fille ou un garçon dans une fratrie composée uniquement de filles ou de garçons. Pour d’autres, cela peut parfois résulter d’une crainte de s’ennuyer ou de se retrouver seul.
